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Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

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Qc-Nature
La diversité fonctionnelle, le liant de la biodiversité

Spécial Journée internationale de la biodiversité. La biodiversité est complexe. Le dernier morceau de « bio-casse-tête », qui agit comme un liant pour toutes ses composantes, est la diversité fonctionnelle.

Spécial Journée internationale de la biodiversité

On célèbre la nature dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité. En rassemblant la diversité des espèces, des écosystèmes et des gènes, il est clair que la biodiversité est complexe. Le dernier morceau de « bio-casse-tête », qui agit comme un liant pour toutes ses composantes, est la diversité fonctionnelle.

Les épines de l’épine-vinette

On appelle « fonction » les traits des individus qui affectent leur performance dans leur milieu et leurs actions sur ce même environnement. En gros, c’est leur impact. Le trait peut être une réponse à un facteur extérieur, comme la présence d’épines sur une plante pour limiter le broutage ou la forme de l'aile d’un oiseau. Le trait peut aussi avoir un effet sur l’environnement, comme le développement plus ou moins vertical du système racinaire d’un arbre qui pourrait limiter l’érosion du sol.

Pour maximiser le concept, on regroupe les organismes qui ont le même type de fonction ensemble et on appelle le tout des groupes fonctionnels. Ces unités deviennent des outils simples et efficaces pour optimiser la diversité. Disons qu’une ville décide de faire une plantation d’arbres et que les dirigeants veulent une belle biodiversité. Les espèces choisies vont être différentes, évidemment, mais on va aussi essayer de planter des espèces de différents groupes fonctionnels.

Espèces d’arbres de différents groupes fonctionnels (1, 2 et 3) ayant des systèmes racinaires au développement différent.

Dans cet exemple, les différents groupes fonctionnels (1, 2 et 3) ont des systèmes racinaires qui se complètent. On suppose qu’en utilisant des espèces de différents groupes, il y aura moins d’érosion dans ce milieu que si seulement des arbres du groupe 2 étaient présents.

Pour ne pas faire de jaloux, les écosystèmes aussi ont des fonctions écologiques. Ce sont généralement les actions (ou plutôt les interactions) de ses composantes (vivantes et non-vivantes) qui les assurent. La rétention de l’eau dans le sol, la décomposition de la matière organique, la création d’habitats, la présence de ressources, la prédation, sont tous des exemples de fonctions dans les écosystèmes. C’est à partir de ces fonctions qu’on tire les services écosystémiques comme la régulation de l’érosion, la qualité des sols, la régulation des parasites ou des maladies et la conservation de la biodiversité.

Ce qu’il faut comprendre ici c’est que non seulement on a besoin d’une diversité notable des choses tangibles (des plantes, des animaux, des éléments abiotiques) mais aussi une diversité des lieux que ces choses créent lorsqu’elles interagissent (les écosystèmes, les habitats) et finalement d’une diversité de résultats de ces interactions, ce qu’on appelle les fonctions. Ouf! On te l’a dit la biodiversité, c’est complexe!

Sources images : Pixabay, GUEPE

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Choix du naturaliste
Les bouillants geysers

On te parle ici de milliers de litres d’eau projetés dans les airs à une vitesse folle, parfois à quelques 30 mètres de haut. Non, on ne parle pas du Village Vacances Valcartier, mais bien des bouillants et fulgurants geysers.

Le 22 mars, ce sera la Journée mondiale de l’eau. On te parle donc de milliers de litres d’eau projetés dans les airs à une vitesse folle, parfois à quelques 30 mètres. Non, on ne parle pas du Village Vacances Valcartier, mais bien des bouillants et fulgurants geysers.

Giant Geyser, à Yellowstone

Un geyser, c'est quoi?

Un geyser, c’est une trappe de ventilation à la surface de la Terre qui crache de l’eau chaude et de la vapeur quand ça lui tente. Certains geysers sont réglés au quart de tour comme Old Faithful, à Yellowstone, qui entre en éruption à toutes les heures. Par contre, un geyser peut rester dormant pendant des années avant d’exploser comme Steamboat.

Les geysers sont des formations géologiques rares : des conditions super précises sont nécessaires pour qu’ils se créent. Une couche de roches poreuses (comme des roches volcaniques) très friables doit recouvrir de la roche chauffée par le magma. On doit aussi avoir un ou des réservoirs d’eau souterrains qui sont généralement des anciennes chambres magmatiques* et une craque jusqu’à la surface. Avec tout ça, on aura droit à de bien belles éruptions d’eau!

Le cycle éruptif ou comment ça marche?

L’eau s’infiltre dans le sol à travers la roche poreuse et elle remplie les chambres vides et la cheminée. La colonne d’eau crée une très grande pression dans les réservoirs, ce qui a pour effet d’augmenter la température d’ébullition de l’eau.** De là, avec la chaleur de la roche avoisinante, l’eau devient super méga chaude. Pendant ce temps-là, dans le haut de la colonne (près de la surface), il y a moins de pression : l’eau bouille à une température « normale » et s’évapore. Ce mouvement de l’eau réduit d’un coup la pression dans les réservoirs, abaissant la température d’ébullition et l’eau qui s’y trouve commence à bouillir en fou. Toute la vapeur que ça crée pousse l’eau à l’extérieur des conduits et boom! On a une belle explosion d’eau méga super chaude.

Ce vidéo de Old Faithful est un excellent exemple du cycle éruptif des geysers.

Malheureusement, c’est assez rare, alors ne cherche pas de geysers dans ta cour. On peut voir leurs explosions seulement dans des zones où il y a une activité volcanique « récente » et où le sol présente des conditions très spécifiques. Ici, au Québec, on est pas connu pour avoir le sous-sol tellement chaud (tu te souviens du pergélisol?). La plupart des quelques 1000 geysers du monde se trouvent dans cinq pays : États-Unis, Russie, Chili, Nouvelle-Zélande et l’Islande. Ces phénomènes paravolcaniques sont souvent accompagnée de sources chaudes colorées. Ce sont des tapis de bactéries (en anglais : bacteria mat) vivant dans l’eau bouillante et pleine de souffre qui leur donnent leur couleur. Alors, même dans l’eau méga chaude, des organismes vivants peuvent y trouver leur compte!

Grand Prismatic Spring, aussi à Yellowstone, la plus grande source chaude d’Amérique du Nord.

NOTES

* Une chambre magmatique, c’est un réservoir qui se crée sous terre dans lequel se ramasse du magma. C’est généralement de ces chambres que les volcans naissent.

** Comme dans un Presto; imagine que le geyser c’est un chaudron pour cuire les légumes à la vapeur. Le couvercle pressurisé permet de d’augmenter la température d’ébullition, donc de réduire le temps de cuisson. Ce qui nous intéresse nous, c’est que la pression qui est créée par le couvercle pousse sur l’eau, ce qui lui donne de l’énergie (de la chaleur) pour créer la vapeur.

Par Anne-Frédérique, éduactrice-naturaliste

Sources images : GUEPE, Anne F. Préaux

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Qc-Nature
Photosynthèse et respiration cellulaire

Pas mal tout le monde sait que pour faire pousser une plante, tu dois lui donner de l’eau, de la lumière et de l’amour. Mais comment font les végétaux pour utiliser ces ingrédients et se nourrir?

Pas mal tout le monde sait que pour faire pousser une plante, tu dois lui donner de l’eau, de la lumière et de l’amour. Mais comment font les végétaux pour utiliser ces ingrédients et se nourrir? Avec des phénomènes chimiques qu’on appelle la photosynthèse et la respiration cellulaire.

De façon générale, les plantes sont à la base de la chaîne alimentaire : ce sont les producteurs primaires. Ce sont les premières à produire de la nourriture dans les écosystèmes et elles le font toutes seules. Ce sont des autotrophes (auto- : « soi-même », -trophe : « nourriture »). Une plante, ça ne se déplace pas pour trouver sa bouffe, sauf peut-être, ses feuilles qui se tournent pour maximiser leur contact avec les rayons du soleil. Tous les processus chimiques pour nourrir les cellules végétales se trouvent dans les feuilles et les autres organes des plantes.

Tussilage au soleil


Photosynthèse

D’abord, les chloroplastes – une structure des feuilles dans lesquelles se trouve aussi la chlorophylle – absorbent l’énergie lumineuse du soleil dans les feuilles. Ensuite, les stomates – des petits trous dans les feuilles – absorbent le gaz carbonique de l’air. Avec l’eau qui arrive des racines, la plante gère ensuite une foule de processus chimiques qui transformeront tout ça en oxygène et en glucides (comme le glucose : du sucre!). Ces processus chimiques produisent de l’oxygène qui retourne dans l’air ambiant en sortant par les stomates et les glucides prennent l’autoroute de la sève pour être utilisés par la plante pendant d’une autre étape : la respiration cellulaire.

La respiration cellulaire

La respiration cellulaire, c’est lorsque la plante « mange », quand elle utilise le sucre qu’elle a produit. C’est une réaction de combustion parce que c’est là que l’énergie produite par la plante est utilisée. La plante, brûle carrément de l’énergie. Cette étape se déroule dans des cellules qui ne font pas de photosynthèse. Comme dans toutes réactions de combustion ou de respiration, la plante produit elle aussi un peu d’eau et de gaz carbonique. Mais surtout, elle produit de l’énergie plus facilement utilisable par ces cellules, pour sa survie. La respiration cellulaire se déroule surtout quand la plante est dans le noir, donc la nuit!

Les feuilles du tilleul qui prennent un bain de soleil

La photosynthèse et la respiration cellulaire produisent pas mal plus d’énergie que la plante en a besoin. Pour ne pas perdre cette énergie, la plante produit entre autres des graines, des fruits ou des tubercules. Et là toi, tu manges des fruits, des graines et des tubercules pour te donner de l’énergie… Tu es donc un consommateur primaire : t’es le premier à manger ceux qui ont été les premiers à produire la nourriture dans la chaîne alimentaire!

Sources images : Hans Braxmeier, Hans Braxmeier

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Quoi faire?
Partir ses semis

En ce début de printemps, on te propose de partir tes semis pour pouvoir profiter pleinement de tes pousses cet été.

En ce début de printemps, on te propose d’être aux premières loges pour assister au miracle de la vie. Il te faudra donc, de l’amour, du temps, de la patience, de la terre, de l’eau et des semences. C’est le temps de partir tes semis pour pouvoir profiter pleinement de tes pousses cet été.

Faire pousser des plantes, c’est un joyeux mélange de science et d’art. D’abord, il faut toujours garder en tête que chaque espèce de plante a ses besoins particuliers et ses propres caractéristiques. La période de plantation, le passage à l’extérieur, les engrais, la terre, tout est spécifique à chaque plant. Tu n’as qu’à choisir les plantes que tu veux voir pousser, utiliser, sentir (vraiment, tu choisis) et tu y vas étape par étape. Tout le monde peut le faire.


V’là des semis de tomate avec de vraies feuilles

Quand et quoi planter ?

Tout dépend de ce que tu veux planter et du temps que tu veux y mettre. Certaines plantes peuvent être commencées en semis à l’intérieur, d’autres non. Par exemple, on peut partir notre laitue, nos tomates, nos concombres et nos choux de Bruxelles à l’intérieur dès maintenant. Par contre, ces semis devront être déplacés à l’extérieur éventuellement. Pour un départ plus tardif, tu peux partir tes semis déjà dehors. Dans un tel cas, tu devrais y aller pour des betteraves, des carottes, des épinards ou des patates. Si tu es du genre à ne pas vouloir te salir les mains, saches que certaines plantes préfèrent être plantées directement en terre, aucun semis nécessaire, comme les échalotes.

De mars à fin avril, c’est le temps de partir tes fruits et légumes (quoique si tu fais des semis extérieurs, tu vas vouloir attendre mai et le temps plus doux). Certaines plantes à croissance plus lente, comme les pensées, nécessitent d’être plantée en février (des fois même en janvier). Selon les régions, les périodes de plantation peuvent variées : elles dépendent de la température extérieure. Par exemple, à Montréal, on devrait planter plus tôt qu’ailleurs au Québec, comme au Saguenay, parce qu’il fait plus chaud plus tôt. Pour connaître le bon moment de plantation pour les plantes de ton choix, tu peux consulter des calendriers de semis. Tous bons centres de jardin ou quincailleries devraient en avoir en ligne; pour le sud du Québec, on te propose celui-ci.

Tu peux aussi décider de faire un jardin pour les pollinisateurs. On te donne des conseils ici.

Quoi faire?

Pour bien faire les choses, il faudra des contenants de terre tassée. On parle ici de rack à semis ou simplement des boîtes de lait coupées. On te conseille de choisir de la terre spéciale pour les semis, ça va aider à leur croissance. C’est ensuite le temps de mettre les graines en terre. Attention de ne pas mettre trop de graines dans un même contenant, sinon les pousses se feront compétition. Il n’est pas nécessaire de pousser les semences au fond du contenant. D’ailleurs, plus la graine est petite, moins on a besoin de l’enfoncer. Pour t’aider dans le processus, rappelles-toi comment ça se passe dans la nature : personne (ou presque) vient enfoncer les graines dans la terre…

Truc de pro : Consulte trèèèèès attentivement les instructions sur les paquets de graines et conserve-les pendant toute la saison. On te suggère d’attacher ensemble toutes les enveloppes et de les garder avec tes outils de jardinage! Tu pourras t’y référer en cours de route.

Deuxième truc de pro : Comme chaque plante a des besoins spécifiques, on te conseille de faire des choix de plantes conséquents. Tu veux pas avoir la moitié de tes semis qui poussent avec de la lumière et l’autre sans… Ça complique les choses.

Une fois que les graines sont en terre, on installe les contenants dans l’eau. On recouvre le tout et on laisse la magie des plantes se faire. Quand tu verras des plantules apparaître, tu pourras retirer le couvercle. À partir de ce moment, tu pourras laisser tes semis à découvert et les observer grandir de jour en jour.

Il existe des racks exprès pour les semis, avec des couvercles et des sous-assiettes pour l’eau.

Jeunes plants de maïs près à affronter l’extérieur

La grande sortie

En suivant un calendrier de semis, tu sauras à quel moment sortir tes semis (généralement, quand il fait plus de 10 °C). C’est un procédé progressif : tu dois leur laisser le temps de s’habituer aux conditions extérieures, et pendant une semaine au moins on les sort le jour pour qu’elles profitent du soleil et on les rentre la nuit pour qu’elles « dorment » au chaud.

Tu devras aussi planifier la transplantation lorsque la plantule aura deux vraies feuilles. En lui donnant plus de place pour croître, ton plant pourra développer des racines secondaires qui le rendront plus stable et plus fort. Replanter un bébé plante, c’est l’étape la plus complexe : il faut séparer délicatement les plantules les unes des autres (après les avoir arrosées) puis replanter chacune d’elles dans des pots individuels. En repiquant (ou transplantant) dans des pots, il faut changer la terre pour une plus riche en nutriments. Certaines plantes ne peuvent pas être repiquer comme le concombre et le melon. On les plante donc directement dans de la terre de jardin. C’est pourquoi, il faut bien lire les paquets de graines!

Truc de pro (encore) : N’attends pas trop avant de repiquer tes plantules, sinon les racines seront toutes emmêlées et elles ne prendront pas dans la nouvelle terre.

Éventuellement, si tu as la place et l’envie, tu pourras tout planter dans ton jardin. Lorsque la plante sera à maturité, elle produira des fleurs, puis des fruits et tu pourras en profiter pleinement. Avant de récolter le fruit de ton dur labeur (et on va se le dire, de ta patience), consulte (encore) les paquets des semences pour ne pas cueillir prématurément des goods et abîmer tes précieuses plantes!

Bonne chance. On est avec toi!

Sources images : Pixabay, Pixabay

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Vedette du mois
Les plantes printanières

Un jour pas si lointain, la neige sera fondue et tu pourras voir apparaître un peu de verdure. En attendant, voici un portrait de nos plantes printanières préférées!

Après un hiver pas pire long, ça fait du bien de parler du printemps! Un jour pas si lointain, la neige et surtout la glace sera fondue et tu pourras voir apparaître un peu de verdure à travers les îlots de neige et les mares temporaires. Dès avril, pas mal de choses vont commencer à bouger dans la nature. L’eau des érables coule à flot, dans quelques semaines, ce sera le concerto de musique naturelle du chant des grenouilles et aujourd’hui, en attendant, voici un portrait de nos plantes printanières préférées!

Avant même que les feuilles apparaissent dans les arbres, t’as la chance d’observer des fleurs sur les parterres et dans le sous-bois. Une fleur, ça demande pas mal d’énergie à la plante pour pousser. Ça lui prend donc souvent, pas mal de luminosité. C’est pas au milieu de l’été, quand toutes les feuilles des arbres assombrissent le sous-bois qu’on va voir des beaux tapis de fleurs, mais bien au printemps AVANT que les feuilles poussent! Beaucoup de ces fleurs ont emmagasiné de l’énergie dans des bulbes ou des rhizomes et juste au moment où le sol commence à se réchauffer, c’est là qu’elles émergent pour le plaisir de nos yeux.

Tussilage

Quoi, ce n’est pas un pissenlit? Hé bien non! Le tussilage est une plante à fleur jaune qui ressemble à des petits soleils. L’énergie emmagasinée à l’automne dans ses rhizomes lui permettent de pousser très tôt au printemps, à travers les feuilles mortes. C’est aussi une plante pionnière : une des premières à pousser dans des sols pauvres en nutriments. Fun fact : les fleurs s’ouvrent et se ferment en fonction de la luminosité.

Trille blanc

Magnifique fleur blanche à grands pétales, le trille blanc est une plante des érablières qui possède un développement super lent tout comme ses cousins le trille ondulé et le trille rouge. Les trilles ont 15 stades de développement et fleurissent entre 7 et 10 ans après leur germination. C’est une espèce vulnérable, qui met beaucoup de temps à pousser et qui se fait manger pas mal par les cerfs de Virginie. Viens te promener dans le secteur des Champs du parc-nature du Bois-de-Liesse en mai, le sous-bois est couvert de ces jolies fleurs.

Sanguinaire du Canada

Une plante avec des grandes feuilles à lobes magnifiques, les fleurs de la sanguinaire ne durent que quelques jours! Lorsqu’elles poussent au printemps, les feuilles sont enroulées autour de la fleur pour la protéger du froid. La sanguinaire fleurit avant que les feuilles n’aient fini leur développement. Son nom vient du fait que sa sève est rougeâtre et peut teindre la peau et les vêtements. C’est elle aussi une espèce vulnérable. Fun fact : ses graines sont dispersées par les fourmis!

Ce qui est dommage avec les plantes printanières, c’est qu’après leur floraison, qui déjà ne dure pas très longtemps, on les perd dans le feuillage des autres plantes. Quand les feuilles des arbres sont complètement poussées, c’est là que les plantes d’ombres prennent le dessus. On commence alors à voir plus de fougères et d’autres petits arbustes. Si tu veux prendre quelques clichés de ces fleurs en bordure des sentiers, concentre tes randos au début mai pour ne rien manquer!

Sources images : Andreas Trepte, Anne F. Préaux, Pixabay

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