Blogue

Découvrir la nature avec nos yeux d’expert.e.s

Parce que tu te demandes qu’est-ce qui se passe dans un cocon de papillon, comment se forme une tornade et comment les plantes communiquent... L'équipe de naturalistes de GUEPE a décidé de répondre à toutes tes questions, car la nature, ce n’est pas un mystère, c’est une science! Un.e naturaliste c’est quoi? En gros, c’est un.e spécialiste dont la mission première est de vulgariser les différentes sciences de la nature.

Chaque mois, on te présente une vedette, animale, végétale ou autre (oui, oui!), en plus des sujets préférés de nos naturalistes. Reste donc bien connecté.e. On va répondre aux questions de notre lectorat (incluant les tiennes) et on va aussi te proposer des places à visiter, des actions à poser, des trucs à voir et à lire. 

On te souhaite une bonne exploration de la nature!

Voir 0 articles sur 0
highlight

Catégories

Effacer
55
Question du public
Arbres à entailler

Suite à la présentation de notre présentation du principe naturel de la coulée, on s’est fait demander : « Est-ce qu’on peut entailler d’autres espèces que les érables? »

« Est-ce qu’on peut entailler d’autres espèces que les érables? »

C'est suite à la présentation de notre présentation du principe naturel de la coulée, on s’est fait demander ça.

Les érables

D’abord, on pourrait entailler toutes les espèces d’érables si on le voulait. Quoique entailler un arbuste c’est assez difficile, donc, on s’en tient aux grands arbres. Chaque espèces d’Acer donne une eau sucrée et un profil de saveur différent, mais il faut être expert pour différencier les très subtiles nuances. Il faut savoir que le goût du sirop (ou ses couleurs) varie plus en fonction du moment de la saison de récolte que d’autres choses. Plus l’eau est récoltée tôt en saison, plus elle donnera un sirop clair dont le goût sera très léger. En fin de saison, on fait du sirop très foncé qui goûte un astucieux mélange de caramel et de sève. Celui qui est le plus souvent utilisé, celui que tu mets probablement sur ton pain doré, c’est le ambré, récolté en plein cœur de la saison.

Parmi les érables d’ici, c’est l'érable noir qui donne une eau dont le goût ressemble le plus au goût classique de l’érable à sucre.

Un bouleau entaillé

Les bouleaux

Si tu le sens funky, tu pourrais aussi entailler plein d’autres espèces d’arbres. On t’as déjà parlé du sirop de bouleaux. L’eau des bouleaux (toutes nos espèces de bouleaux peuvent être entaillées) commencent à couler bien après les érables (parfois en mi-avril), ce qui peut étendre la saison de récolte pour les ceux qui exploitent plusieurs espèces. Le sirop de bouleau à papier est le plus sucré, mais celui du bouleau jaune est reconnu pour ses antioxydants et c’est pas mal tendance ces temps-ci…

On pourrait aussi entailler des aulnes, qui sont dans la même famille que les bouleaux. C’est une pratique de plus en plus répandue dans l’ouest du pays où les érables à sucre sont moins présents.

Quoi d’autre

Il n’y a pas seulement les Acer et les Betulacées qui produisent de l’eau sucrée lors de la coulée. Les noyers noirs et cendrés donnent aussi une eau particulièrement goûteuse et légère, rien à voir avec leurs fruits parfois acidulés. Ils coulent au même moment que les érables et deux fois plus longtemps, par contre, ils donnent la moitié moins d’eau…

L'’ostryer de Virginie donne une eau très sucrée, meilleure selon certains, que celle des bouleaux! Les tilleuls d’Amérique et les caryers* peuvent aussi être entaillés pour une eau légèrement sucrée. Le taux de sucre est tellement bas que pour faire un sirop, il faut bouillir une très grande quantité d’eau. Certains experts ne croient pas que ça vaillent la peine.

Alors, à ta perceuse et ton chalumeau : c’est l’heure d’entailler!

NOTE 

* Il existe du sirop de caryer en magasin, mais il est fait à partir de l’écorce bouillie avec du sucre ajouté. Pas tout à fait la technique traditionnelle…

Sources images : Audubon Center of the North Woods, Peter Skutulas

voir l'article
53
Qc-Nature
Le gros plus de la vie en groupe

Si je te dis « ours », combien tu en imagines? Maintenant, si je te dis « zèbre », combien t’en vois? Beaucoup, n'est-ce pas?

Si je te dis « ours », combien tu en imagines? Maintenant, si je te dis « zèbre », combien t’en vois? Beaucoup, right? En écologie comportementale (la science qui étudie le comportement des organismes vivants), une des théories clés, c’est celle que certains animaux vivent complètement isolés les uns des autres et que d’autres espèces sont sociales. On appelle ça : la vie de groupe.

Qu’est-ce qui fait en sorte qu’un animal veut passer du temps avec son cousin ou sa cousine? Ce comportement social vient du fait que certaines espèces sont plus portées à construire des relations entre les individus et établir des systèmes complexes de communication, à travers les couplages, les comportements sexuels et les liens parentaux avec les jeunes.

Un troupeau de bisons

En veux-tu des avantages évolutifs?

Le degrés de sociabilité entre les individus est directement lié aux stratégies de survie et de reproduction qui elles, dictent le succès d’une espèce. Pour un caribou, sa vie dépend du nombre de chums qui l’entourent. Pourquoi? D’abord, un grand groupe a l’air moins attirant pour un prédateur : c’est plus imposant qu’un individu isolé. On appelle ça l’effet visuel.

Ensuite, c’est plus facile de passer inaperçu dans une foule ou de se faire des amis plus forts que nous, spécialement si on est vieux, malade, jeune ou handicapé (on appelle aussi ça l’effet de défense). Ajoute à ça que les chances de survie sont nettement plus élevées parce que à travers le groupe, les probabilités de se faire pogner par une meute de loups sont très basses. Ça c’est l’effet de dilution. En plus, les yeux sont nombreux à essayer de spotter le danger, donc niveau vigilance, on est couvert quand on se tient en gang. On pourrait aussi dire qu’un animal en solo passe plus de temps à scruter ses alentours pour repérer des prédateurs, il passe donc moins de temps à se nourrir et à se reproduire. C’est aussi fou que ça!

Pour qu’un groupe fonctionne, le milieu dans lequel il se trouve doit avoir suffisamment de ressources pour soutenir tous les individus. En contrepartie, chercher de la nourriture en équipe c’est parfois plus efficace que tout seul. Exemple : les vautours. Si on bascule du côté des prédateurs (eux aussi ils peuvent avoir des gangs), on réalise qu’ils ont un net avantage à chasser en équipe. Pense aux loups et aux lions : ils peuvent luncher sur des proies plus grosses que s’ils étaient seuls et les probabilités d’un succès de chasse sont bien meilleures.

Ce qui nous amène vers la coopération. Les fourmis se communiquent des informations sur les bons spots de nourriture. Les écureuils partagent des nids en hiver. Les dauphins adultes enseignent aux veaux comment chasser, communiquer et sauter. Les bernaches se suivent vers les meilleures sites de nidification. Et on en passe.

Une flamboyance de flamants

Le downfall des groupes

La vie n’est pas toujours rose quand on est collés les uns sur les autres 100 % du temps. La nourriture peut venir à manquer si on est trop nombreux. À ce moment-là, la compétition entre les individus devient plus grande et même chose pour la recherche de partenaires de reproduction. Et imagine s’il y a des débalancements dans les ratios mâles/femelles… ouf! Ça peut facilement devenir le chaos (ou on peut voir apparaitre des comportements inédits). Et c’est sans compter les critères d’hygiène qu’on laisse à la porte de tous les grands troupeaux. C’est le cas des colonies de chauve-souris et du syndrome du museau blanc : leur proximité favorise GRANDEMENT la propagation du pathogène et hop! tout le monde est malade.

Les fous de Bassan

Que ce soit un troupeau de bisons ou une colonie de fous de Bassan, un banc de poissons, une nuée de papillons ou bien une harde de cerfs de Virginie, aucun de ces individus n’a le goût de déserter sa gang, parce que les avantages évolutifs de se tenir les coudes serrés pour eux sont si grands, qu’ils ferment les yeux sur les 3-4 inconvénients qui existent.

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, Pixabay, Pixabay

voir l'article
54
Vedette du mois
L’eau des érables

Au mois de mars, on peut enfin récolter la fabuleuse eau des érables. Ce n’est pas la seule ressource qu’on tire des arbres, mais c’est de loin le plus déliiiiiicieux des produits sylvestres.

Le mois de mars, c’est le mois le plus sucré de l’année parce qu’on peut enfin récolter la fabuleuse eau des érables. Ce n’est pas la seule ressource qu’on tire des arbres, on pourrait nommer entre autres le caoutchouc, le bois (dah!), l’oxygène, mais malgré son caractère complètement inutile (si on le compare), l’eau d’érable, c’est de loin le plus déliiiiiicieux des produits sylvestres.

Principe de la coulée

Pour qu’un érable coule, on doit avoir des périodes de gel et dégel qui s’alternent. Quand la température descend la nuit, les petites branches de l’arbre se refroidissent. Les gaz se contractent à l’intérieur même de l’arbre et créent des vides. Il faut mentionner qu’à ce moment-là de l’année, le sol est gorgé d’eau parce que la neige commence à fondre! Un phénomène de succion fait monter l’eau absorbée par les racines pour remplir les espaces laissés par les gaz. C’est là que les sucres de l’arbre se mélangent à l’eau.

Quand le soleil commence à se lever, les températures remontent et les gaz se relâchent. Ils exercent alors une pression sur l’eau emmagasinée dans l’arbre. L’eau est donc poussée vers le bas, par la pression et par la gravité. Comme le tronc des érables exploités est entaillé, l’eau coule par le trou sous la trop forte pression dans l’arbre et la tubulure se remplie d’eau d’érable sucrée presque prête à être consommée (ou presque). Ce qu’on veut que tu comprennes ici c’est que c’est de la sève qu’on récolte dans les tubes bleus.

Spotlight sur les Acers du Québec

En plus du très fameux érable à sucre, on a 6 autres espèces d’Acer qui couvrent notre province. Deux sont des arbustes : l’érable à épis, qui ne fait pas d’épi, et l’érable de Pennsylvanie. On a l’érable rouge, facilement identifiable par le pétiole rouge de ses feuilles. L’érable argenté a des sinus très profonds (pas les sinus de nez, les « craques » de la feuille…) et on le retrouve généralement dans les milieux humides. On a aussi l’érable à Giguère (oui, oui, c’est son nom) ou Negundo (non, on n’invente rien). C’est le seul de la gang à avoir des feuilles composées. L’érable de Norvège, c’est le petit cousin qu’on a adopté (parce qu’il vient pas d’ici, mais qu’on a naturalisé)*. Et l’autre qui en arrache, celui qui est une espèce vulnérable : l'érable noir. On serait pas mal tristes de voir ses feuilles velues disparaître…

Et finalement, le dernier et non le moindre, l’érable à sucre, l’emblème de notre pays, mais aussi le précieux fournisseur d’eau d’érable. On reconnaît ses samares en forme de U et ses feuilles jaunes à l’automne. D’ailleurs, on peut aussi l’entailler avant l’hiver, si les conditions sont bonnes. On pourrait aussi entailler toutes les espèces d’érables si on le voulait. Quoique l’eau d’érable à sucre reste la meilleure, et de loin, la plus sucrée. Si tu le sens funky, tu pourrais aussi entailler des bouleaux (leur sirop est de plus en plus prisé) et plein d’autres espèces.

Érable à sucre, le classique

Une récolte qui marche

Le Québec est le numéro un des acériculteurs dans le monde! Dans le bon vieux temps, tout se faisait à la main. Les vaillants producteurs de l’époque devaient visiter chaque arbre entaillé et récolter l’eau de tous les récipients. Aujourd’hui, heureusement 98,5% des producteurs acéricoles utilisent la tubulure pour collecter leur précieuse eau. L’eau circule par gravité à travers le réseau de tubes qui suit la pente naturelle du terrain (des fois, y’a aussi une pompe pour faciliter le processus). Pas de stress, une entaille dans un érable, ça ne fait pas souffrir l’arbre, même qu’on peut multiplier les entaillages sur un même individu. Généralement, après quelques années, le trou se cicatrise naturellement.

NOTE

* On est tellement inclusif, que c’est une feuille d’érable de Norvège qu’on retrouve à côté de la face de la reine sur nos billets de 20 $

Par Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Sources images : Pixabay, GUEPE, Plant Image Labrary

voir l'article
52
Choix du naturaliste
Le silence des hiboux

On te parle des adaptations sensorielles hors du commun des hiboux qui en font des chasseurs de feu et de leurs plumes magiques qui les rendent presque invisibles. On t’explique.

On t’a déjà expliqué pourquoi les hiboux étaient d’incroyables guerriers, mais on ne t’a pas tout dit… On t’a parlé de leurs adaptations sensorielles hors du commun qui en faisait des chasseurs de feu, mais ils ont en plus, des plumes magiques qui les rendent presque invisibles. On t’explique.

Grand duc d’Amérique en vol

As-tu déjà entendu un pigeon s’envoler? Probablement que oui, parce qu’ils sont très bruyants. Un prédateur nocturne, comme la plupart de nos hiboux, n’a pas le luxe de faire du bruit, sinon, il faut annuler son lunch. Ils ont donc des adaptations qui leur permettent d’être silencieux. D’abord, le bord des rémiges primaires (ça, c’est les plumes qui permettent le vol et qui sont les plus longues) est fait comme un peigne. Ces saillies diviseraient le flux d’air et diminuerait le bruit.

Aile de Strigidé
1-Rémiges primaires; 2-Rémiges secondaires; 3- Rémiges scapulaires; 4- Grandes couvertures; 5- Couvertures moyennes; 6- Petites couvertures; 7- Tectrices; 8- Rémiges bâtardes

Ces flux d’air plus petits glissent ensuite le long de l’aile du hibou vers le bord de fuite des plumes (le côté sans peigne), qui est constitué d’une frange souple. Cette frange dégage l’air au fur et à mesure qu’elle s’écoule, ce qui entraîne encore une réduction du bruit. Ensuite, s’il reste un bruit détectable, il est absorbé par les plumes soyeuses des ailes et des pattes du hibou. Ces plumes veloutées absorbent les sons de haute fréquence auxquels la plupart des proies sont sensibles.

Rémiges de Chouette rayée

Si on prend aussi en considération la forme des ailes des strigidés, qui sont larges et longues, on voit aussi des avantages pour passer inaperçus. Parce qu’ils ont de super grandes ailes, les hiboux ont besoin de très peu de poussées pour voler. Moins de mouvements, moins de bruit!

On le sait que le vidéo est en anglais, mais on trouvait que les images étaient parfaites!!


Et voilà, c’est dans le silence le plus parfait que les hiboux vivent leur petite vie de sneaky chasseurs!


Sources images : Peter K Burian, GUEPE, Anne F. Préaux

voir l'article
51
Question du public
Si froid, même quand le climat se réchauffe

« Pourquoi l’hiver est-il si froid, si le climat se réchauffe? » Nous avons reçu cette très légitime question quand depuis déjà 3 mois on se gèle avec l’hiver et que la semaine dernière tout était enseveli sous 30 cm de neige.

« Pourquoi l’hiver est-il si froid, si le climat se réchauffe? »

Nous avons reçu cette très légitime question quand depuis déjà 3 mois on se gèle avec l’hiver et que pas plus tard que la semaine dernière tout était enseveli sous 30 cm de neige. Deux semaines avant ça, on battait des records de froid un peu partout en Amérique du Nord. C’est vrai que ça sonne pas comme un réchauffement, on te l’accorde. Spécialement quand on te raconte qu’il fait tellement chaud que le pergélisol fond!

Par contre, le fait que l’hiver soit difficile n’annule pas qu’à l’échelle planétaire, la couche de gaz à effet de serre s’épaissit et ça entraîne un réchauffement global de la Terre. Selon les chiffres de la NASA, les 10 années les plus chaudes jamais enregistrées sont les 10 dernières. Ça ne ment pas.

On ne peut pas analyser le climat en regardant qu’une seule journée ou une saison, ou même une année. Il faut regarder les tendances à long terme. Et à long terme, la planète vit un réchauffement climatique.

Montréal, sous la neige

D’abord, on doit tracer la ligne entre « climat » et « météo ». Le climat, c’est la moyenne des conditions météorologiques d’un lieu donnée (petit ou grand) sur une période de 30 ans. La météo, c’est ce qu’il fait aujourd’hui. Par exemple, il neige avec des percées de soleil et le maximum est de -3 et le minimum de -15 °C. Ça c’est la météo.  

Donc, les extrêmes hivernaux qu’on peut vivre ces temps-ci n’interfèrent pas avec notre climat. On vit ces tempêtes de neige, parce qu’on habite une région nordique où ces événements météo sont normaux à cause de l’inclinaison de la Terre. Notre planète est tiltée vers le soleil et c’est ce qui nous donne l’hiver. Et la Terre n’est pas sur le point de se redresser, donc l’hiver est là pour rester (enfin, une partie de l’année, mais tous les ans).

Nos hivers qui changent

Pour être francs avec toi, on a aussi remarqué que les hivers n’étaient plus les mêmes. Bien que les changements climatiques n’affectent pas l’inclinaison de la Terre, ils peuvent avoir une incidence sur d’autres facteurs qui influent sur les hivers comme la banquise arctique, le jet-stream, le vortex polaire et le fameux El Niño. Depuis un certain temps, une partie des grandes étendues d’eau du Nord ne gèle plus entièrement, ce qui entraîne une plus grande évaporation. Comme la vapeur d’eau ne disparaît pas, elle nous retombe dessous sous forme de précipitations.

Les ondulations du jet-stream dans l’hémisphère Nord


Il y a d’autres changements majeurs qui ont lieu dans les océans. Comme on te le mentionnait, la fonte de la banquise serait liée au réchauffement climatique. Une étude montre que ça pourrait influencer le climat mondial et même régional. Par exemple, dans l’océan Atlantique, les courants principaux, ceux qui dictent notre climat côtier, sont en réduction de puissance. Si ces affaiblissements se poursuivent, les impacts sur la côte américaine qui pourraient affecter les conditions hivernales vont probablement les rendre de moins en moins stables, avec davantage de fronts d’air extrêmement froid venant de l’Arctique. (Et l’effet pourrait être inverse en été.)

En plus d’affecter la circulation océanique, la banquise, qui est beaucoup moins épaisse, peut déstabiliser le vortex polaire. Si ce dernier est déréglé, il affectera les masses d’air chaud et d’air froid qui créeront des oscillations immenses au dessus de notre continent. Le jet-stream (ou courant-jet) qui se forme entre ces masses d’air devient lui aussi fou et on a des températures en ciseaux, des tempêtes, suivies de pluies, des vents polaires, des glaçons dans la moustache et les narines qui collent ensemble.

C’est l’hiver, et il fait froid : c’est normal. Par contre, nos hivers sont de plus en plus instables, et ça, ce n’est pas normal. On doit aussi garder en tête qu’à chaque fois qu’on monte le chauffage dans la maison parce qu’on a les pieds gelés, on contribue au réchauffement de la planète en consommant plus d’énergie et en favorisant la production de gaz à effet de serre. Penses-y!

Sources images : Wiki, MaxPixel

voir l'article
No results found.
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Notre blogue
découvrir
Nos audioguides
découvrir
Nos vidéos
découvrir
Nos fiches éducatives
découvrir
OUTILS
BLOGUE
fermer
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience de navigation, diffuser des publicités ou des contenus personnalisés et analyser notre trafic. En cliquant sur « Accepter », vous consentez à notre utilisation des cookies. Pour plus d'information, veuillez consulter notre Politique de confidentialité.