D’autres menacées

12/5/2020
Choix du naturaliste

Qu’on en commun le ginseng à cinq folioles, l'érable noir, l'adiante du Canada, la fougère à l’autruche, la sanguinaire et le trille blanc? Mis à part d’être des plantes du Québec, elles ont toutes un statut particulier*. Juste pour le fun d’en parler et ainsi peut-être mettre un baume sur leur situation parfois pas mal plate, on a voulu honorer leurs cousines et te présenter quelques autres de nos plantes menacées.

L’orme liège

C’est à cause de l’apparence noueuse de son tronc qu’on l’appelle l’orme liège. Ses branches sont couvertes de crêtes. Il pousse dans les espaces ouverts, les escarpement rocheux et même dans les dallages. Nous nous situons à la limite nord de son aire de répartition, c’est entre autre pourquoi on en trouve très peu au Québec. Le développement urbain et agricole, les coupes et des facteurs climatiques sont les problématiques principales pour cet arbre. En plus, ils sont vulnérables à la maladie hollandaise de l’orme.

L’aster d’Anticosti

L’aster d’Anticosti est une herbacée à fleurs composées violettes. Au Québec, on ne la trouve que sur l’Île d’Anticosti, aux abords du lac Saint-Jean et en Gaspésie. Cette plante pousse sur les terres inondées lors des crues annuelles. Cette zone est vulnérable à la construction de grands barrages causant une immense perte d’habitat. En plus des espèces envahissantes, du broutage par le cerf de Virginie, de la modification et l’exploitation des rives. Et on ajoute à ça, le hasard du cycle hydrologique des rivières.

Le polystic des rochers

Le polystic des rochers est une petite fougère qui adore les crevasses des escarpements, des milieux rocheux et secs. En fait, au Québec, il pousse seulement qu’au mont Albert, dans le parc national de la Gaspésie, au-dessus de la limite des arbres. C’est une espèce typique de l’Ouest américain avec une population satellite ici, au Québec, 3500 km plus loin. Le polystic est menacé à cause de la rareté de son habitat. De plus, le nombre d’individus est très bas, ce qui peut limiter la dispersion et son succès génétique.

On ajoute à ça, l’ail des bois, l’asaret du Canada, les uvulaires, l’asclépiade de l’intérieur, la verveine simple et un tas d’autres. Et ce n’est qu’une petite partie des plantes qui subissent des pressions naturelles et anthropiques mettant en jeu leur survie. C’est un « pensez-y bien »…

NOTES

* Au Québec, les plantes peuvent avoir différents statuts, celui de menacé, de vulnérable (tout court) ou vulnérable à la récolte. On aussi une liste de plus de 500 plantes (vasculaires et invasculaires) susceptibles d’avoir, dans un futur proche, un statut particulier.

Sources images : Peter M. Dziuk, Donald Cameron, Sheri Hagwood

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