La science citoyenne, billet d’une naturaliste

1/1/2019
Choix du naturaliste
« Quand j’ai décidé d’étudier en science, j’avais le goût de participer à quelque chose de plus grand que moi. Ce que je savais pas dans ce temps-là, c’est qu’il existe ce qu’on appelle la science citoyenne qui a pour but de faire participer les “non-scientifiques” à la science. »

Comment? C’est sûr qu’on demande pas à Monsieur Tout-le-monde de faire une dissection, ni à Madame N’importe-qui de comprendre la physique des trous noirs. Non. Mais en sciences de la nature, on demande aux citoyens de donner un coup de main pour la collecte d’informations, mais aussi pour apporter des connaissances, des observations et même des outils. Faire participer tout le monde à un recensement, par exemple, ça permet aux chercheurs de couvrir des territoires super grands, sur de longues périodes de temps ou même, en permanence et ce, avec un budget minimum. C’est non-négligeable.


Un geai bleu

L’exemple le plus simple est une grande banque de donnée en ligne sur l’observation des oiseaux. T’es dans ton salon, tu vois dans ta mangeoire un sizerin flammé et un geai bleu. Tu prends ta tablette et tu entres ton observation sur la plateforme en ligne et boom, SCIENCE! Des chercheurs peuvent ensuite utiliser ces données pour l’étude de population d’oiseaux. On peut faire la même chose avec les chauves-souris et les amphibiens.


Évidemment, il existe des limites à l’implication citoyenne dans la science, tout le monde peut quand même pas s’improviser chercheurs… Seulement des sujets simples, pouvant être couverts par des néophytes peuvent être étudiés de cette manière. Les erreurs d’identification, par exemple, pourraient causer des résultats biaisés dans les recherches.

Malgré tout, la science citoyenne, en plus d’ouvrir le monde scientifique au grand public, ça permet une meilleure compréhension du travail des chercheurs et ça crée un dialogue entre scientifiques et citoyens. Et entre toi et moi, c’est quand même satisfaisant de participer à des mouvements plus grands que nous.  

Une chenille de papillon monarque

Alors si t’as le goût de mettre la main à la pâte au nom de la science avec un grand « S », au Québec, il existe aussi plusieurs programmes de science citoyenne. On peut entre autre signaler les espèces de plantes envahissantes, dénombrer les monarques et même tous les papillons, les requins aussi et plein d’autres affaires qui peuvent t’intéresser. C’est parti pour la science citoyenne!

Pas Anne-Frédérique, éducatrice-naturaliste

Source image : Pixabay, Pixabay

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